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the loneliest girl in the universe

@ Kaiser Beck

Kaiser Beck
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Dim 26 Fév - 20:16
vu et téléphone se relâche sur les couvertures. s’oublie derrière alors que corps aux grandes pattes se déplie en laissant traces de dehors sur blancheur immaculée. t’as pas pris le temps de te désaper. angoisse pulse et engourdit. depuis bol de céréales abandonné sur le comptoir. depuis il faut plus qu’on se voit. depuis taxi hélé. depuis donne-moi une chambre et carte présentée. depuis putain j’me suis suspendu dans le vide, qui alarme l’esprit. depuis sa détresse criée et sa douleur maquillée. qu’est-ce qui s’est passé ? après rires et bras nouées autour de la taille. après tête virée à l’envers. après baisers et silences légers. dit c’est pas kaiser c’est gigi. mais t’es qu’un imbécile qui respire en connard. t’as jamais fait gaffe. t’as toujours tout brisé. pierre la plus dure. respect le plus pur. où t’as merdé kai ? qu’est-ce que t’as pas vu, pas compris ? F U C K. porte claque et impatience devant l’ascenseur. alors pousse la porte qui seconde pour grimper les marches par trois. jambes s’échauffent et souffle se perd. poumons caillou affectés. arrive devant 455 plus essoufflé que l’employé venu pour nettoyer. poing s’est présenté à la porte, sans cogner. et t’as juste le temps de sentir son collet entre tes jointures avec glisse la carte d’accès ducon. sais pas trop si c’est la voix plus puissante encore que tu lui sers qui le fait bouger. mais la porte cède et petite silhouette se fait bousculer. n’aura juste le temps de voir poignée de billets froissés et pièces argentées se lancer dans sa direction que le loquet raisonne dans l’ambiance lourde. t’es complètement ruiné en fait. devra quêter papa. demandera t’as fais quoi encore kaiser ? et répondras une fille. ça l’fera sourire, tu le sais. et dite fille crève à petit feu dans la chambre. seule. parce que tu ne dois pas être le seul à qui elle a dit sottise. doit avoir rejetée la terre entière à la recherche du trou noir prêt à l’avaler. crise t’es familière. née dans les souvenirs d’autrui alors qu’il ne reste qu’une vague amertume de cet instant. mémoire blessée. t’as promis pas d’prendre de place. pourtant t’aimerais refermer carcasse contre la sienne en espérant la protéger d’elle-même. la protéger du monde. peut-être qu’elle doit se protéger de toi. qu’est-ce que tu fais là ? mirettes analysent les éclats de verre, la starlette déchue et les lippes s’entre-ouvrent. qu’un souffle s’échappe, sans force. pourtant pas s’avancent pour te permettre de récupérer la poubelle. gardant distance raisonnable par crainte de fissurer davantage la belle. - tu t’es coupé ? qu’articule finalement gueule tendue. alors que genoux se plient et que doigts commencent à ramasser le bris perçu au détour d’un vocal. tu gardes la tête baissée. les dents acharnées sur l'intérieur des joues insensibles. et si vous, ça aurait dû s’arrêter à la première date ?
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@ Gigi Fontaine

Gigi Fontaine
best people on earth
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Mar 28 Fév - 10:33
t'avais déjà gueule bouffie par torrent lacrymal quand t'as poussé la porte de la supérette. clochette ding encore que t'as déjà filé comme une balle. cinquième allée, rayon sept, étagère centrale. et rien que mal liquide a pris vingt cents de plus que la fois dernière. comme si ça allait te pousser à faire des économies. phalanges serrées sur goulot comme autour de ton propre cou, billet neuf dégueule de porte-monnaie fancy, t'as même pas pris le temps de récupérer petite monnaie. fais sauter le bouchon avec les dents. sac en papier fait semblant de dissimuler le vice dans lequel tu plonges tête la première, mais y a qu'à regarder un peu le fond de tes yeux pour confirmer que degré d'intoxication fait crescendo à chaque fois que feu rouge passe au vert et que guiboles t'emmènent ailleurs. y a flopée d'idées pas jolies qui tourbillonnent sous ta crinière. pneus qui crissent pour mettre fin au calvaire. mais même ça t'en n'as pas le courage. tu vas juste allonger ton cadavre à côté de celui de ta bouteille une fois qu'hémoglobine sera diluée comme il faut. t'as bu vite, et ça se sent quand tu peines à glisser carte correctement pour que porte t'avale. te jettes sur le combiné, allô room service je prendrai un peu de tout ce que vous avez, puis du champagne surtout, j'ai quelque chose à fêter. la mort d'un secret. et avec elle, la fin. ou bien le début. d'une vie sans lui, sans vous. pour de bon, pour de vrai. c'est ça que t'essaies de noyer dans liqueurs acides. ça et ce trou à l'estomac qui se creuse et te dévore de l'intérieur. tout ça c'est toi Gigi. toi toute seule, comme une grande. saccages et piétineries de tes propres semelles. tout ça pour finir le pif dans l'eau tiède d'une baignoire bien trop volumineuse. tu penses à Daddy, que t'as volontairement troqué pour amours incandescentes. t'aimerais l'entendre te dire que t'es la plus de ses réussites. tu vois défiler les visages de tous ceux que t'as planté sur le bas côté pour construire à Roméo son piédestal. puis tous ceux qui s'en sont allés après, bien après, quand eux aussi se sont rendus compte que t'étais qu'une jolie coquille vide, trophée en toc pour décorer la cheminée. tu joues la comédie pour pas avoir à tenir ton propre rôle, Gigi. quand cellulaire s'anime et que surnom débile pop sur écran, tu sais plus où te foutre, myocarde qui butte sur ton bordel intérieur. échanges de messages toujours accompagnés de palpitations aléatoires. comme quand tu guettes musique des roulettes qui raclent le trottoir. mais cette fois c'est lourd, tu t'enlises. t'arroses trachée une nouvelle fois avant de décider que match Tinder est annulé. tuer les papillons avant qu'ils ne se changent en mites. t'as pas le droit Gigi. de jouer à monter tour de briques sur terrain marécageux. t'as pas le droit Gigi. d'aspirer quiconque dans le sillage de ton trou noir. t'as pas le droit, de couper, monter le film comme ça t'arrange. regarde toi bordel. t'es pas belle. toute bousillée. et pourtant caillou ne lâche pas le morceau. ça te crève le coeur, de le voir s'accrocher quand tu voudrais souffler vents contraires qui l'emporteraient loin. flou qui embrume fait s'échapper fragile contenant de tes mains moites. fracasse vitre de la table basse, festival de verre que tu contemples sans battre des cils. pointe tranchante scintille au milieu des débris. se retrouve dans ta paume, la contemple comme huitième merveille du monde. c'est parce que ça pique un peu que tu réalises que dextre s'est refermée dessus, que ça coule carmin le long de ton bras. balbuties dans micro de téléphone, tu sais même plus quoi. puis t'es tellement flinguée que tu cèdes. bris de glas retrouve ses congénères. dis oui et attends que lui s'en vienne, manche du sweat qui rougit à vue de nez. butes dans monticule de fringues qui s'amoncèlent. trébuches sur tes propres lacets. finalement porte recrache silhouette longiligne. palpitant se chiffonne sur lui même. t'oses même pas lever les yeux, vissée sur toi-même, tires sur ton pull, tangues un peu. même accroupi comme ça il a l'air long. t'aimerais dire arrête arrête pas toucher laisse ça. lippes scellées font barrages. l'est pas venu jouer les femmes de chambre. alors pour quoi faire ? - Kaiser ... tu t'es pas sentie t'approcher. gambettes bambi plient et s'agenouillent à côté, cul posé sur tes talons, si miettes cristallines venaient à picoter tibias, tu sentirais même pas. t'attrapes sa main, celle qui s'affaire à réparer tes dégâts. viens ficher ton visage dans paume froide. contact fait tout s'effondrer en dedans. - i'm a mess and i'm sorry. i'm sorry i swiped right. i'm sorry i made you my safety net. i'm sorry i like you. because I do. but I can't. i'm sorry, i'm so sorry... et alors qu'on pensait avoir tari la source, larmes brûlantes dévalent pommettes rosies.
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@ Kaiser Beck

Kaiser Beck
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fc + crédit : e.klimko
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Date d'inscription : 26/02/2023
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Mar 28 Fév - 10:47
elle ébruite ton prénom, et toi tu tournes la tête où elle n’est pas. parce que ça fait yo-yo dans la tête. et que ça fait mal surtout. alors ferme les yeux quelques secondes, mouvements interrompus de la main, souffle court. comme si les ravages attendaient à la lisière des lippes. ouragan émotionnel bruyant bon à détruire une ville complète. inspire douceur dans les poumons tant que possible même si ça brûle. tu sais pas faire ça toi, les discours de j’tiens à toi. encore moins celui j’suis là, j’bouge pas. alors que t’es diplômé en vie foutue en l’air d’une minute à l’autre. pensées intrusives ont toujours le dessus. comment tu peux dire à gigi tiens bon. alors qu’on t’retrouve encore vomi sur le coin de la gueule au milieu d’une soirée. fait ce que je dis, pas ce que je fais. ça élance entre tes deux temps. assuré que t’étais pas le bon à qui elle a répondu oui. que quelqu’un d’autre dans son entourage a sûrement les bras et le coeur à la bonne place pour la tenir à la surface. pourtant narine remue lorsqu’parfum alcoolisé s’approche. tourne aussitôt le visage pour épier le sien. sa position. la chaleur dans ta paume. gigi endommagée juste là. fait qu’coeur s’absente pour ne pas encaisser les mots qui coulent. syllables s’entrechoquent pour tenter de poignarder là où all of it makes sense. et au travers les j’t’apprécie, les filets de sûreté et les désolé multiplié. t’arrives seulement à dire. - you’re dumb. accroupi fini sur le cul. chaussures de l’avant fait racler le verre. tu laisses son visage dans ta main, la seconde venant se glisser au-delà ses épaules et ainsi la guider pour qu’elle prenne un peu de repos contre tes cuisses. position comme celle-là t’avais fait du bien. peut-être parce que c’était gigi qui t'caressait la tête. que ça. paume reste contre son front alors qu’échine se plie pour que tu la couvres d’une ombre tranquille. laisse ses larmes couler parce qu’on dit que ça fait du bien, au fond. et réalise qu’à ce moment la présence d’éclats carmins qui vinrent avaler les fibres à disposition. panique biaisée garde les traits calmes. te jetant doucement vers l’arrière pour attraper l’premier chiffon de vêtements qui gisait pas très loin. t’obliges à relâcher son visage esseulé pour t’attarder sur la main blessée. fait qu’un noeud bien serré avant que p’tite bête fragile s’arrache à ta prise. ne comprend pas toutes les nuances de son état d’esprit. à quel point t’as le droit de l’aider. - when you’re ready… de parler. de bouger. de vivre. t’en sais rien. doigts se lave de l’hémoglobine fraîche contre ton chandail pour pouvoir épargner sa tignasse dorée d’être souillée de ses bêtises. alors glisse tendresse contre sa tempe jusque dans ses mèches toujours si douces. est-ce que tu devrais t’excuser aussi ? de l’apprécier plus fort que de raison. derrière les gigi, c’est qu’une fille. et l’amour c’est dégueux. t’excuser d’avoir un putain de syndrome du sauveur sorti d’on-ne-sait-où. - i’m sorry that i like you ... too. franc et articulé. coeur revient sans trop le penser. t’dis que ça doit trop lui faire du mal. devrait t’arrêter maintenant. ça fera qu’empirer.
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