Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

locked out from heaven

@ Frasco Rosario

Frasco Rosario
best people on earth
fc + crédit : e. torres (self)
Messages : 52
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Lun 11 Mar - 0:59
(outfit) qu’est-ce qui se passe ? des semaines à l’alimentation frustration. te sentir con, au traitement d’un seul homme. entité nébuleuse aux élans bestiaux. aux propos coupants, aux pardons déstabilisants. t’aurais jamais cru être surmonter autant pour une seule personne. honteusement utiliser les vibrations de sa voix; l’insolence de ses gestes pour satisfaire un vide perdurable. un vide connu, pioché chaque année. les parois de l’âme qui s’enfoncent. néant qui pourtant, se comble d’un écho nouveau. gueule sans visage qui prononce ce fuckboy attitré. ça te hante. il te hante. et c’est entre d’autres bras éphémères que tu vides son existence de ton esprit. peu rassasié. amer de ne pas trouver ce qu’il pourrait te donner dans les draps de d’autres. et te voilà, entretenant encore et encore cette conversation sur cette application toxique. toxique ? l’application ne l’est pas. c’est toi. c’est lui. c’est vous.

vingt-trois heures passées, tu déambules en ville. le goût âcre des aspirines sur la langue, le cerveau en ébullition. agrémente les saveurs d’une fumée signée mj. confidente toute souffrance. aliénation bonbon. impression d’être bon pour la casse, aux réflexions dysfonctionnelles. heureusement, tu bosses encore bien. chien de mauvaise augure au parfum désinfectant. craquement des jointures et détermination suicidaire. t’es au repos, deux jours. oscar occupé à autre chose, maman toujours entre deux mondes. tronque la présence du joint sur tes lèvres pour le goulot d’une flasque. indifférence du monde qui t’entoure. c’est ton mal-être qui gueule au-travers les traits de ton faciès. souffrance discrète dans l’oeil avisé. un pas devant l’autre vers le nothingness.

coeur s’interrompt, chair de poule fait ravage sous les vêtements. un mètre dépassé de cet inconnu à la voix reconnue. te suit dans une traînée, accrochée à ton ombre. les notes éclatent contre tes tympans, forçant un pivot complet de ton corps vers cette impossibilité. la stabilité engourdit aux sourcils froncés. se tient cet homme à de nombreux pas éloignés; téléphone collé à l’oreille. t’as le vertige, sans comprendre le fond même de cette sensation. celui qui se protège derrière chaque question, chaque photo : intègre ton quotidien sans même le réaliser. visage taillée dans la pierre. attraits époustouflants comme si une divinité s’était trompé de chemin. he’s hot, even more than that. la vérité chatouilleuse où l’inconfort peut bien vite dégénérer. puis de toute: et si c’était pas lui ?

téléphone entre les pattes, application ouverte. les doigts se font aller. vite fait; joint éteint dans la poche. i’m horny envoyée comme vulgaire salutation. provocatrice de réactions, si lue. et les orbes levées sur ta cible, tu l’aperçois retirer le téléphone de son oreille et regarder l’écran. ses doigts, dansant sur l’écran, où tu ne fais pas gaffe à la réponse. t’as l’impression qu’tu vas exploser. les paumes moites d’un chaos émotif. l’insolence qui veut se planter dans sa gueule; l’attirance qui peut capturer ses lèvres; l’aigreur qui veut le frapper. tu te fais partiellement sans couille. tenu à distance, le sang froid gâté. et il se déplace. ce dieu qu’on n’aurait jamais cru rencontrer. amène avec lui son insouciance de ne pas te savoir là. prédateur sourire amusé. délecté de la silhouette de cette nouvelle proie. pas plus grand qu’toi.

tu pénètres l’église, laissée à elle-même. quelques minutes distantes de sa présence à lui sur les lieux. arrivée discrète, pas moins déterminée. lecture rapide des deux têtes grisonnantes installées au devant des bancs. crâne pagaille blond cendré plus en retrait. c’est qu’il est vraiment croyant ? le souvenir de cette croix scintillante contre son torse humecté d’une sueur salace. image tatouée sur la rétine, où toi aussi, arbore bien trop souvent cette croix au même endroit. témoin des mêmes déviances. tu t’avances vers le banc sur lequel il se tient, regard rivé devant. et d’un geste fluide, tu t’installes à ses côtés. si près, que vos cuisses font collision. présence électrisante fait artifice entre les tempes. corps qui s’incline vers l’avant, bras appuyés sur le dos de la rangée de devant. tête tourne dans sa direction, l’appétence en éclat dans l’oeil dissimulé sous les verres jaunes. - hello, sir.
me contacter

@ james kingsnorth

james kingsnorth
best people on earth
fc + crédit : charlie hunnam + crūdēscō (self)
Messages : 56
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Lun 11 Mar - 1:28
« i’m worried about you, james… » téléphone contre l’oreille depuis un moment, voix si douce et familière dans le tympan. la jeune donovan, sous ton toit à l’abri de son père violent, se fait du mauvais sang. comme tout le monde te côtoyant. « don’t be. i’m fine... just go to sleep, sweetie. i’ll be home soon enough. » tes mots, un viril ronronnement rassurant. puis tu raccroches finalement, une vibration au creux de la paume en même temps. texto entrant. cette fois, c’est ton nez qui est collé à l’écran.

FIASCO : I’M HORNY
LEO : NOT TONIGHT FUCKBOY


en moins de deux, réponse tapée par tes doigts calleux. pas ce soir, non : ce soir t’es en tête en tête avec dieu… réduis au silence cet objet sur lequel t’as trop souvent les yeux, le range dans ta poche d’un geste vigoureux. tu tournes les talons, traces ton chemin de ce pas de mâle gracieux. lion malheureux demeure majestueux. t’es à cent lieues de le savoir juste là, derrière toi, mon vieux. comment il est sur le point de devenir réel, votre petit jeu…

(…)

sous le toit du tout-puissant, entre ses murs colossaux et architecturaux. le silence de mort qu’effleuré par les voix discrètes des deux autres hommes présents. assis assez loin de ces derniers, sur un banc empreint de nostalgie. mille et un souvenirs d’enfance, ici avec tes parents tellement aimants… le cœur gros comme une montagne, la conscience lourde comme toute la terre qu’elle contient. ce sentiment viscéral, insoutenable, de ne plus avoir ta place en ce lieu sacré. de le profaner. dieu peut-il vraiment encore t’accepter?

sensation de brûlure autour de ta gorge large. pomme d’adam qui déglutit péniblement, au contact du crucifix que tu portes pourtant tout le temps… jadis celui de ton père. paupières aux cils blonds soudain rabattues, poumons longtemps vidés de leur air brûlant. dos bâti en hercule courbé à l’avant dans un élan. alors accoudé à tes genoux, le bijou désormais entre tes grandes mains veineuses, celles-ci en position de prière contre ton front. l’esprit assailli par une infinité de pensées – qui, malheureusement, y restent presque toujours emprisonnées. tes lèvres scellées, incapables de libérer les maux avec des mots… le seigneur étant ton seul véritable confident.

i don’t know what to tell you anymore, father. i keep struggling. i keep sinning. i really have no control over myself anymore. i killed again last month… have you not seen the bloodbath i made? i’m begging you to stop challenging me. to stop putting all those rotten men on my path. for i am just too tired and weak to overcome my anger. for i am unable to be better than them. i need rest… please, put some peace in my life. show me you’re there. show me there’s still something good for me. then maybe i’ll have the strength to better myself…

‘cause now, there’s so much pain inside me that i’m resorting to any way to escape it. i found physical pleasure to be the best one. another demon is getting a hold of me, father... lust. the worst kind of lust. lust for another man. for him… he’s always in my head now. so much that i have trouble focussing on anything else. so much that people around me are noticing it.

the kid’s in great pain too. i can feel his soul is as troubled and perverted as mine… why did you send him to me? or was it the devil? so we could be poison to each other, so we could turn into even worse animals together? i’m asking you to make him go away now. please, just push him to leave me. since i’m again too weak to do so myself. i know if it ain’t him, i’ll be able to resist this pulsion… like i always did. just give me a hand. for once.


voyage au tréfonds de ton âme, transformant ton corps en statue insensible au monde extérieur. tu ne réalises pas qu’on t’approche. tout à coup tiré de ta transe de la pire manière : un connard qui pose son cul juste à côté du tien dans cette église presque vide. et vraiment, autant s’asseoir sur tes cuisses, putain! ô combien tu te redresses, le regard noirci par l’insulte. face à face instantané, rapproché. traits aguerris plus graves et mauvais que jamais. les narines gonflées par ce fameux souffle de taureau voyant rouge. déjà prêt à lui apprendre les bonnes manières…

l’eau limpide de tes iris qui pénètre de plein fouet la terre riche des siens, à travers un soupçon de jaune. fantasme interdit qu’est son minois, brutalement matérialisé à deux doigts de ton nez. sa voix ayant le même effet qu’une langue chaude et sensuelle sur l’oreille… « hello, sir. »

ton stoïcisme légendaire est mis à rude épreuve, monsieur kingsnorth. t’es pétrifié là, alors que tes sourcils froncés se haussent d’une traite. que ton expression meurtrière s’envole telle poussière. que ta mandibule crispée, bien visible sous la barbe soignée, se détend en un rien de temps. te voici la bouche entrouverte, la chique coupée. no, this can’t be happening. not here, not now... odeur de marijuana cimentant la réalité. coup d’œil impulsif, inévitable vers ses lèvres démesurément désirées. celles-ci porteuses de mille images lubriques et de ce sourire malicieux, deviné dès le premier jour… fiasco, frasco. fuckboy, little cocksucker.

enfin, la réaction vient. brusque, sèche, muette. tu te hisses de ton côté, comme brûlé par sa proximité à laquelle t’es pas du tout préparé. une bonne distance entre vous instaurée, le contact visuel est aussi coupé. la tête détournée pendant que tes phalanges plongent dans ton cuir chevelu, le lissent à l’arrière d’un geste respirant la nervosité... croix retombée dans le col déboutonné de ta chemise. t’as juste besoin d’un moment pour assimiler – d’un moment avant d’affronter. en attendant… read.
me contacter

@ Frasco Rosario

Frasco Rosario
best people on earth
fc + crédit : e. torres (self)
Messages : 52
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Lun 11 Mar - 1:39
(outfit) il y a mille fanfares silencieuses tenues en suspens au-dessus vos têtes. un chaos infini en papier peint dans les parois de vos conscience. cent voix internalisées qui s’entendent pour dire it can’t be. accident freins coupés, provoque fissure dans les grands fondations de l’église. de votre vie. la sienne, principalement. héros devant kryptonite létale. clé d’un enfer irrépressible. vous pourrez lever les yeux à chaque heure sur cette figure clouée; elle ne peut rien pour vous. où l’ours mal léché croit encore trop fort à cette possibilité; cette lueur blanche contre âme charbon. t’as bien vu, ses mains soudées. égoïsme l’aimerait bien dans cette position à tes pieds. mais tu te contentes de cet instant. où son visage cri à tes yeux, le silence qu’il tient précieux. les sourcils qui dansent et ses lèvres qui se font présentes au détour d’une gueule étonnée. tu écrases tes dents contre ta pulpeuse inférieure; espérant qu’il capte ce petit geste avant de prendre ses distances. comme piqué par la mauvaise fourche.

d’une mesquinerie ricanée, tu reprends position: dos contre le dossier, visage droit devant. de nouveau, tu effleures les deux étrangers de ton attention désinvolte. l’oeil analytique de cette espace dans lequel tu t’enveloppes de moins en moins. l’impression qu’une force supérieure à tout entendement, se fout quotidiennement de ta gueule. alors, tu trinques à cette idée qui observe tout et s’assure que les portes tout en haut restent fermées. bouchon de la flasque grince à l’ouverture et vite, liquide se déglutit. murmures traversent jusqu’à la bête effrayée; d’une dernière léchée des gouttes perdues contre tes lippes. - j’étais certain qu’on aurait pris feu en entrant ici. tous les deux. lucifer jaloux du rictus laissé derrière. vague exaltante qui revient cracher son écume en plein coeur, lorsque tu tournes la tête vers lui. t’arrives tout bêtement pas à y croire. fantasme en chair et parfum shampoing. mâchoire dansante. respiration fait gonfler poitrail d’homme. c’est qu’tu sais tout ce qui se cache derrière tissus futiles.

incompréhension à l’instant. comment vos lèvres n’ont pas déjà fait collision en trente secondes ? parce que vous êtes dans une église ? parce qu’il est encore trop hétéro ? shame pulsante dans les tempes ? langue claque contre le palais, apportant patte dans ta chevelure chocolatée frivole. questionnement bref sur texture de sa crinière. conflit comportemental au plus profond de ton savoir-vivre inexistant. conscient qu’apollon mâchoire carrée prend chaque morsure de façon personnelle. tension retrouvaille plus propice à jeter huile où feu crépite. tu poses tes deux paumes sur les bancs avant, t’y aidant pour te redresser. attention portée où t’ignorer est plus simple, tu t’extirpes de la rangée en faisant mine de partir sans dû. lattes grinçantes sous ta présence. les sons s’éloignent; pour revenir de l’autre côté.

en effet, impertinence ne cesse pas si facilement. choisissant cette fois-ci de te faufiler derrière lui, pétillement contre l’esprit. reviennent à toi ses menaces de violence qui te feraient regretter le moindre geste de travers. publiquement, qui est est. mais aimants travaillent plus fort que ton besoin de survie. où à l’habitude, tu prendrais n’importe quelle bombe entre tes mains en attendant qu’elle te blesse jusqu’à l’inconscience. james’s the bomb. tes bras s’invitant par-dessus ses épaules, doigts froids de la patte gauche s’infiltrant dans l’ouverture captieuse de sa chemise. caresse douce contre son derme chaud. la droite effleurant le collier qui doit assurément lui immoler la chair. ton visage arrive à se positionner en biais du sien. la gueule si près de son oreille. souffle qui remue quelques mèches cendrées. hume parfum où esprit s'étiole. - tu sais qu’elle va pas t’sauver ? l’index signe la croix avant de la soulever doucement quelques secondes à peine. tu t’extirpes de sa bulle, te laissant choir sur le banc arrière en ramenant tes mains dans tes poches comme si de rien. t’es prêt à toute éventualité. prêt à attaquer où le mammifère grondera.
me contacter

@ james kingsnorth

james kingsnorth
best people on earth
fc + crédit : charlie hunnam + crūdēscō (self)
Messages : 56
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Mar 12 Mar - 5:00
il faut une éternité – une foutue éternité, james. avant que la graine qu’il a plantée en dedans, germe enfin en dehors. avant que la carcasse inerte à laquelle il t’a réduit, reprenne vie. ça y est : tu meus. tu te lèves. avec lenteur démesurée, comme extirpé de sables mouvants. l’insoutenable silence est alors éraflé. par ce long bruit tourmentant les tympans. c’est le banc qui grince, libéré de ton poids lourd... te voici bientôt debout, bien droit. toi, mur de briques haut et large que personne n’abattra.

un moment encore dos au fautif. l'esprit valsant dans tous les sens, telles les flammes d’un violent braisier. le cœur rugissant tel un fauve blessé, enragé. la chair encore en proie à des frissons hors de ce monde… fuckboy knows. he knows: no matter how long you leave him on read, you always end up responding.

« as if showing up here, as if messing with my life wasn’t enough… you had to add insult to injury. » murmures rocailleux lui étant intimement adressés, ponctués d’un bref soupir du nez. murmures bouillants d’une indignation, d’une rancœur contenues en ce lieu sacré – que l’alcool a empuanté. t’effleures le bijou autour de ton cou, davantage déshonoré depuis qu’il l’a lui-même touché… puis tu lisses ta barbe d’un geste sinistre, un sourire jaune au creux de la paume. ses mots exprès pour tes maux; le fer tourné et retourné dans des plaies qu’il sait béantes. comment a-t-il pu, comment a-t-il osé? la colère pulse dans tes tempes.

comme, pourtant, le désir dans ton bas-ventre. ses putains de lèvres presque contre ton oreille… l’emprise de son haleine chaude alliée à ses doigts froids… le son de ses narines te humant… il pourrait te faire bander en un rien de temps, james. vaut mieux que vous vous battiez et que vous vous sépariez au plus vite. vraiment.

« anyway. » la voix soudain plus franche, feignant l’indifférence. l’aura ô combien mauvaise, tandis que tu pivotes finalement. cette fois, l’eau noircie de ton regard inonde volontiers, de plein fouet la terre du sien… désormais prêt à en découdre. ta charpente s’incline même, tes grandes pattes fixées au dossier dans la foulée. alors penché de ton être entier vers ce morveux qui mérite la fessée. afin que gueule aguerrie et menaçante, fasse mieux face au provocant minois. « if you wanna be saved, you better stay here and pray... ‘cause only god knows what’s gonna happen to you outside, little boy. » l’accent est mis sur le "little boy". aucun doute : tu vois rouge. et chaque ligne de tes muscles gonflés, témoigne de la violence dont t’es capable… c’est le spectacle qu’il recherchait, non?

sur ce, tu te redresses d’une traite sèche. un ultime coup d’œil, invitant et prometteur, en sa direction. avant que tes pas fiévreux te mènent à l’extérieur, où tu l’attendras de pied ferme. le dos appuyé au mur en pierre de l’église, les bras croisés sur le torse. persuadé qu’il ne tardera pas à revenir vers toi – comme tu l’étais plus tôt, lorsqu’il a fait semblant de se barrer… come on, little cocksucker. game on.
me contacter

@ Frasco Rosario

Frasco Rosario
best people on earth
fc + crédit : e. torres (self)
Messages : 52
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Dim 17 Mar - 3:35
yeux miroitants se font attentifs au spectacle étincelles et vapeur. comme une immense structure mécanique qui grince aux moindres afflictions émotionnelles. bête tout en muscles et en rage qui morfle la vie en grandes voiles sanglantes. t’es resté spectateur intéressé, sensiblement insensible. bien qu’en d’dans; il y a tout qui fait friction. douleur au-travers chaleur qui tangue dans ton bas-ventre. profondément excité par le danger qui émane de ses billes infernales. de la noirceur de son âme éraflée par intrusion rosario. oups ? tu le laisses faire fière tempête en dehors du lieu sacré; sourire placardé sur lippes bientôt servies du joint à nouveau allumé. menaces en chute libre sur indifférence brisée. t’as pas envie d’être sauvé. dieu déjà grande futilité. présent en trop grand espoir toute ta vie pour avoir renié ta main tous les jours. sourd à ta souffrance. à tes cauchemars. avant même que tu lui fasses honte. et si ce qui t’attend est parfaite ultraviolence et que dieu le conçoit d’avance: il fera encore preuve de favoritisme pour ses enfants les plus bons. comme ton patriarcat, avec ta soeur. gamine immaculée.

tire un bon coup et écrase ce qu’il en reste sur le banc. fumée fuyante par les narines, à moitié avalée pour détendre les nerfs à la source. tu te dresses de ton trône grinçant, faisant gaffe minutieuse que ta flasque ne cause pas chaos sur le plancher. tenue en main, tu te diriges vers l’extérieur sans hésitation dans un seul talon. l’oeil prudent, silhouette rapidement interceptée dans la proximité qui s'amenuise. voix portante mastique sottise. - you know i’m as tall as you, old man ? mimique le poids de ses propos, appuyant sur ce “old man” sans chair. parce qu’évidemment, que tu ne le penses pas. pas en l’ayant tout en prestance devant toi. nerfs de sa mâchoire valsante. l’air de pouvoir être ton dieu. l’idée même de te mettre à genoux devant lui pour faire prière, virilité coincée entre tes lèvres; nucléaire dans le torse. mais tu te tiens là, pieds dans la verdure. quelques secondes de calme impossible à consommer. gorgée rapide d’alcool trop fort, vice métallique tendu dans sa direction. - It’ll relax you a little, james. au bout des pulpeuses amusées. fébrile à la fin de cette minute qui prend tellement de temps à s’écouler. prénom serpente en frémissement contre la nuque. ressenti comme un élan immoral.
me contacter

@ james kingsnorth

james kingsnorth
best people on earth
fc + crédit : charlie hunnam + crūdēscō (self)
Messages : 56
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Lun 18 Mar - 2:56
la colère – surtout quand elle est si dévorante, quand elle est au bord de l’explosion – a le don de te couler dans le béton. t’as vraiment l’air d’une putain de statue, alors qu’il se pointe le bout du nez dehors. immobilité presque inhumaine, face à ce sale gosse qui continue de te tourner autour. foutu téméraire, foutu suicidaire osant encore taquiner le fauve au regard transperçant et à la queue fouettante. les veines grouillantes au lieu du poil hérissé, les phalanges contractées en guise de griffes déployées…

tu le laisses se donner en spectacle une minute de plus, avant de saccager la scène. ô combien attentif à ses moindres faits et gestes; sa nervosité derrière les substances consommées ne t’échappant pas. ô combien menaçant; ne paraissant plus impressionné le moins du monde, demeurant de marbre devant cet élan d’immaturité. comme si t’en avais quelque chose à foutre qu’il soit aussi grand que toi, comme si tu t’étais jamais battu avec deux colosses à la fois… d’ailleurs pourquoi il s’attendait à être plus petit, hein? parce que tu l’as fait sentir tout petit, tiens.

flasque finalement, bravement tendue en ta direction. ton prénom sur sa langue, pour la première fois en quelque sorte, dans une invitation à te détendre... c’est d’un ridicule, après t’avoir autant insulté. tu baisses les yeux vers le goulot, beaucoup trop tranquillement, l’espace d’un instant fatidique. puis boom : la bombe éclate.

« how could you do this to me? » lion rugit à pleins poumons, bondit avec une violence inouïe. le dos décollé du mur et les bras décroisés en un éclair, tu déclines déjà l’alcool d’une bonne claque dessus. le contenant métallique valse par terre, traverse l’herbe. pendant que son propriétaire, lui, se retrouve de plein fouet contre la pierre. oui : peu importe à quel point il est sur ses gardes, jeune et fort, c’est comme ça que les choses se passent. parce que « le vieux » se chauffe d’un bois qu’il connaît sûrement pas. celui d’un tueur.

« i’ll fucking kill you! » barbe blonde vocifère de plus belle, désormais à même les lèvres de l’apollon. ce dernier en effet prisonnier entre ta carcasse enragée et la pierre de l’église dont il s’est moqué. le coude gauche férocement calé contre sa gorge sans doute souffrante. le poing droit brandi dans la foulée. ouais tu veux le tuer, tu vas le tuer, putain… mais non. rien de rien. interrompu dans ton élan. le coup ne vient jamais, plutôt figé à un cheveu de sa gueule d’ange déchu. oh, james. ces irrésistibles billes brunes de chiot… cette parfaite peau de bébé… cette haleine fébrile, brûlante et goûteuse s’engouffrant dans ta bouche entrouverte… tu peux pas. c’est frasco, bordel! ton p’tit fuckboy, ton p’tit cocksucker, ton p’tit camboy! comment ça te fait chier de te dégonfler. t’en mords ta lèvre inférieure, la mâchoire crispée et vibrante d’un grondement tellement irrité.

« mmh... you’re just a stupid kid. » conclusion tirée, susurrée avec une rancœur viscérale. sa sublime gorge déjà soulagée d’un peu de pression. tu ne le libères pas, tu ne te retires pas pour autant. tu restes là. tout bonnement incapable de mettre fin à votre contact visuel d’une intensité irréelle. tout bonnement incapable d’échapper à votre exaltante proximité, ce rêve devenu réalité. vos corps presque collés l’un à l’autre… dégage, james. avant que le désir monstrueux ait raison de ta raison.
me contacter

@ Frasco Rosario

Frasco Rosario
best people on earth
fc + crédit : e. torres (self)
Messages : 52
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Lun 18 Mar - 23:53
cinq secondes. sans plus, pour perturber l’électricité dans l’air. pour changer familiarité en hostilité. ça aura eu raison, par telle puissance, de t’extraire du smog herbal. du soupçon ivresse. souffle tranché en percutant la pierre, corps raidit à l’écho du geste. à ses mots qui résonnent comme une faux funèbre caressant le duvet de ta nuque; prête à trancher. tu ne serais pas étonné, s’il te lynchait. ça ne choque plus. ne fait plus les grands titres. nouvelle petits caractère un jeune homme de la communauté LGBTQ2S+ sauvagement… les menaces plus tant des à-prioris. acte terrifiant provenant de lui. une tasse de café crémée d’indifférence si ça venait d’un sans nom. mais james commençait à exister. dans la suffocation. dans un éclair de panique derrière vitre solaire. dans son souffle libre qui fuit contre ta peau.

il est tactile où tu plaques ta main contre son bras en pressant tes ongles contre son derme. sans tirer vers le bas. sans chercher à te libérer. la salive qui s’accumule entre tes dents serrées. muscles de la mâchoire palpitants. tu flinch légèrement lorsque son poing brosse le fond de l’air près de ton visage; sans collision. respiration sifflante derrière trachée coincée. assurément qu’tu fais moins le fier. à peine perceptible le fantôme de tes sourires. sourcils froncés alors que le coeur tremble. et que le sien se dégonfle. ses armes se relâchant doucement, sans s’éclipser. inspiration creuse redonne vigueur au-travers ta gorge endolorie. mais tu restes là. réalisant à peine que ta seconde main avait froissé sa chemise près de ses côtes. et que le coude lourd, tu le tirais légèrement vers toi pour qu’il empiète sur les quelques centimètres de distance. le corps ankylosé par la tension provoquée par ses conneries.

et bien que t’es profondément hypnotisé par ses céruléennes, tangente lèvres rosâtres que tu capturerais sans te faire prier d’une fougue quasi déraisonnable; t’as une brèche de lucidité. just a stupid kid piqué au fer rouge, profitant des instants de relâchement pour arracher son bras de sa position et t’aider du mur pour te pousser vers lui; pattes maintenant posées contre son torse pour le repousser d’une vivacité déroutante. - you know what ??? you’re a fucking jerk ! une seconde poussée allant déterrer à coups de pelle corrodée une boîte émotionnelle fermée. - and a fucking coward too ! ta voix dérouillée offre reproche où le beau blond s’en permet aussi. d’un geste sec, presque nerveux, tu remontes tes lunettes dans ta chevelure, capturant quelques mèches vers l’arrière. t’es prêt à la réceptionner, sa rage. prêt à ce qu’il fasse exploser ton doigt pointé dans sa direction; qui bute quelques fois sur le haut de son sternum. t’accuses. encore et encore.

- you never had the balls to see me in real life ?!  and now you chicken out and you won’t hit me ? so what, you won’t touch me in any way ? tu ne pensais jamais péter un cran de cette façon. comme si toute la déception refaisant surface en ouragan; partant avec elle toutes les fondations plus ou moins stables dans ton crâne éclaté. t’as qu’une seule envie. qu’il te plaque contre cette pierre avec une autre envie que celle d’un tueur. et tu exhales cette illusion d’un soupir dérangé. quelques doigts grimpées vers ta pomme d’adam que t’effleures. t’es pas contre ces mêmes gestes; dans un contexte plus charnel. t’es déréglé. - and… mélodie encore chargée de limbes et de tortures. - if you think i’m at peace with what you make me feel since day one, you can’t be more wrong. à cette fatalité, tu interceptes ta vie au détour. l’empêche de continuer autrement que de vivre ce conflit entre vos orbes milles intentions. sans nouveaux mouvements. pas de ta part, du moins.
me contacter

@ james kingsnorth

james kingsnorth
best people on earth
fc + crédit : charlie hunnam + crūdēscō (self)
Messages : 56
Date d'inscription : 11/03/2024
#
Mer 20 Mar - 2:32
apaisé, satisfait l’espace d’un instant, par cette frimousse blême de respect. le gamin ne fait plus le malin, maintenant qu’un chiot avec la queue entre les pattes. son toucher ici et là, une caresse passive, qui envoie un frisson le long de ton échine bien droite. tel un molosse dominant devant lequel on se jette sur le dos, l’agressivité descend lentement. ton poing aussi. y’a alors que son regard brillant de mille émotions, comme un ciel brillant de mille étoiles. que son souffle flageolant, avalé entre tes dents carnassières. que son jeune corps mâle et fébrile, que tu veux soumettre davantage au tien. derrière ton visage qui a tout d’un diamant – la beauté, les lignes, la froideur –, tu t’imprègnes de lui. lui, contre toute attente juste là, en chair et en os devant toi…

jusqu’à ce que rébellion explose contre le lion. une putain d’explosion sincère; finie cette saloperie de malice dans l’air. on ne joue plus. grand tas de muscles gronde vivement alors qu’il encaisse une première poussée. you’re a fucking jerk! puis une seconde. and a fucking coward! torrents de reproches, flanqués d’un index piquant encore et encore ton torse gonflé. no ball! chicken! why can’t you touch me in any way! pas un mot de ta part. juste ce rictus hyper-masculinisé, jauni par tes quatre vérités. juste ta fichue attitude de brute en rien impressionnée, tandis que tu continues de l’acculer – de l’intimider. tu feins la glace alors qu’en dedans, ça flambe douloureusement. le cœur et la chair qui pulsent pour babyboy tout droit sorti de tes rêves. adonis aux cheveux de soie chocolat ne sait plus où donner de la tête, entre ses lèvres déchaînées et ses gestes chaotiques. lunettes remontées et propre gorge sensuellement effleurée, dans un élan de passion désespérée… une putain d’œuvre d’art, voilà ce qu’il est. la plus belle créature qu’il t’ait été donné de voir. il jure l’enfer mais il est le portrait craché du paradis, bordel. tu veux le bouffer, james. le bouffer.

and…if you think i’m at peace with what you make me feel since day one, you can’t be more wrong. ça, ça a raison du sourire de toute façon faux sur ta gueule. la réaction vient sur-le-champ. ce besoin impératif de prendre en main la situation déchirante, de prendre en main le gamin qui souffre par ta faute. tu l’attrapes par la nuque sans la moindre hésitation. l’obliges à courber le dos pendant que tu le ramènes d’une traite contre toi, son épaule bientôt collée à ta poitrine. contact physique une fois de plus brusque et excessif, or ta poigne revêt désormais un gant de velours. la paume chaude qui enveloppe les vertèbres, les doigts fermes qui ne lui veulent pas de mal. déjà possessif, bordel. tu te penches pour mieux lui parler autoritairement, intimement à l’oreille – comme un enfant qu’on doit tant discipliner que réconforter. la voix basse avant d’attirer l’attention de quelqu’un; heureusement que c’est désert en cette soirée tardive. le nez frôlant quelques mèches, dont tu prends une bonne bouffée au passage. « calm the fuck down, kid. you just did everything in your power to antagonize me in that church… what did you expect, uh? anyone else do this to me, i beat them unconscious. you’re real lucky. »

sur ce, paluche ascensionne dans une pulsion impossible à résister. s’engouffre brièvement dans la tignasse encore plus plaisante qu’espéré, l’ébouriffe gentiment. puis d’une poussée pas très délicate entre les omoplates, tu diriges le morveux vers sa flasque au sol. invitation à la récupérer, alors que tes azurs perçants matent son p’tit cul bandant dans la foulée… oh, putain. quelle catastrophe. « we’ll talk, alright. just talk. somewhere else. »

redressé, tu balances la tête en arrière un moment. tes paupières closes et ton propre cuir chevelu malmené. une inspiration et une expiration ô combien profondes face à ce qui t’attend… qu’est-ce qui t’attend d’ailleurs, james? qu’est-ce que tu vas faire? parler, juste parler. c’est ça ouais. yeux grands rouverts et menton poilu de nouveau droit devant, tu fouilles aussitôt la poche de ton jean. à la recherche de tes cigarettes et de ton lighter. rien de moins qu’une nécessité quand t’as les nerfs à vif.
me contacter

@ Contenu sponsorisé

#
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum